Notre histoire

Durant l’été 2015, Benjamin a effectué un stage dans une agence de communication à New-York, et c’est là-bas que tout a commencé.

Chaque jour sur son lieu de travail, il faisait la même observation à l’heure du déjeuner.

Certains commandaient à manger pour se faire livrer, d’autres partaient en vitesse récupérer un plat non loin du bureau, faisaient la queue une dizaine de minutes, puis rentraient déguster leur repas face à leur ordinateur. D’autres encore, amenaient les plats qu’ils s’étaient préparés, mais les dégustaient souvent seuls, donc rapidement. Les différents employés se croisaient, à une table ou dans un ascenseur, échangeaient quelques mots, puis repartaient chacun de leur côté.

Il était là-bas le seul à s’attacher à ce rituel qui ne trouve aujourd’hui plus de place dans un emploi du temps déjà trop chargé.
Il restait stupéfait à chaque montagne de poubelles qu’il croisait dans les rues, observant les tas d’assiettes, couverts et autres emballages visibles à travers la transparence floutée de certains sacs.

De retour en France pour sa dernière année d’études, il fît le même constat que 3 mois plus tôt.
C’était comme une sensation de déjà-vu: le midi, certains de ses camarades partaient au supermarché voisin chercher un repas composé d’une plus grande quantité d’emballage que d’aliments, comme le fameux «sandwich triangle» et autres «pâtes à réchauffer». D’autres, se rabattaient sur les snacks alentours, et revenaient souvent -sac plastique à la main- déçus du rapport qualité/prix de leurs achats préférant ne pas penser aux éléments qui composaient leur plats; se contentant de «manger pour manger», comme bon nombre d’entre nous l’ont si souvent fait…

Certains quant à eux, amenaient leurs propres repas souvent préparés plus tôt dans la semaine, mais ils étaient aussi souvent frustrés de consommer plusieurs jours durant, le même plat.

Surpris et même inquiet de retrouver toujours le même schéma dans les espaces qu’il côtoyait, il n’était alors plus temps d’observer, mais bel et bien de réagir, et de lutter.

C’est au cours d’une discussion avec Ambroise -ami d’enfance épicurien- que décision a fût prise. À nous deux nous avions l’envie, les compétences, et la complémentarité qui nous permettraient de porter le projet jusqu’à sa concrétisation.

Et c’est ainsi qu’est né Sésami.